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Soirée débat : Pr RANALLETTI - Terrorisme d’état en Argentine et influences françaises
Soirée débat organisée sous l’égide de la Bibliothèque Saint Montanaise le Samedi 25 Novembre à Saint Montan au P’tit bistrot (Saint Montan) à 20 h30
Nous vous convions à participer à une soirée débat animée par le Professeur Mario RANALLETTI * de l’Université de Buenos Aires qui a accepté l’invitation de venir à Saint Montan. Spécialiste du terrorisme et contre-terrorisme d’État et de la doctrine de la « guerre révolutionnaire », il travaille également sur les violences extrêmes (Balkans, Indonésie, Argentine) et l’écriture de l’histoire au cinéma. Il se propose de nous faire partager sa passion pour l’histoire tumultueuse récente de son pays l’ARGENTINE beaucoup plus imbriquée qu’on ne le croit à notre propre histoire.
Venez nombreux ! Affutez vos questions et vos arguments !
La soirée s’articulera autour de 3 articles :
1°) AUX ORIGINES DU TERRORISME D’ÉTAT EN ARGENTINE
Les influences françaises dans la formation des militaires argentins (1955-1976)
2°) Faire disparaître une deuxième fois les « disparus » Archives de la dictature et travail de l’historien en Argentine
3°) Un refuge pour ceux qui voulaient tuer le général de Gaulle et la décolonisation :
des « soldats perdus » de l’Algérie française en Argentine
Nous vous les adressons en liens, mais s’agissant d’articles et non d’un livre il en sera fait la lecture publiquement.
Il nous a paru intéressant à une période où les feux restent braqués sur l’islamisme radical de garder un regard vigilant sur une idéologie rampante qui a déferlé sur une grande partie du 20ème siècle, justifiant et absolvant les pires méfaits des dictatures sud-américaines. Mario RANALLETTI affirme que la collaboration de militaires français issus de cette mouvance et en poste à cette période a été déterminante ansi que le soutien idéologique de ce qu’il nomme « le catholicisme intransigeant « qui servit de caution morale à la dictature. Sans doute cette idéologie n’est-elle pas morte.
Il nous livre dans une contribution plus récente parue dans « Ecrire l’histoire « aux éditions CNRS le difficile cheminement de l’historien pour rassembler la documentation que les tortionnaires militaires et les civils qui les soutenaient n’ont pas voulu ou pu entièrement faire disparaitre malgré leurs allégations ; cet article se lit comme une véritable enquête à rebondissement où l’auteur fraye son chemin entre amnistie, banalisation, négligence de l’administration, impératifs politiciens et passions idéologiques. Enfin pour ceux que l’histoire du gaullisme intéresse nous avons joint un article du même auteur intitulé « Un refuge pour ceux qui voulaient tuer le général de Gaulle et la décolonisation : des « soldats perdus » de l’Algérie française en Argentine » paru aux Presses Universitaires de Rennes en 2014 dans un livre intitulé : De Gaulle et l’Amérique Latine.
https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2010-1-page-45.htm
https://www.researchgate.net/publication/291569378_Faire_disparaitre_une_deuxieme_fois_les_disparus
http://books.openedition.org/pur/42542
[1]
[1] * Mario Ranalletti est enseignant-chercheur à l’UNTREF (Université nationale Tres de Febrero, Buenos Aires, Argentine) après des études en Argentine et en France (doctorat de l’IEP Paris). Il est rattaché à l’Institut d’études historiques de l’UNTREF, codirecteur du Centre d’études sur la mémoire et le temps présent (UNTREF-Centro Cultural de la Memoria Haroldo Conti).Il a publié récemment « Des anciens de l’OAS en Argentine, terre d’accueil pour les “réfugiés politiques” français », dans Olivier Dard, Victor Pereira (dir.), Vérités et légendes d’une « OAS internationale », Riveneuve, 2013, p. 217-236 ; et « Filmic writing of history in Argentine cinema (1983-1990) », dans Robert A. Rosenstone, Constantin Parvulescu (dir.), A Companion to the Historical Film, Malden (Mass.), Wiley-Blackwell, 2013, p. 283-300. Il a dirigé La escritura fílmica de la historia. Problemas, recursos, perspectivas, Editorial de la Universidad Nacional de Tres de Febrero (sous presse). Il a été invité au Centre de recherches internationales CERI Sciences Po Paris.